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D’après la loi stricte, pour les Séfaradim qui n’ont pas la coutume de s’interdire de boire du vin, pendant la semaine de Tichâ Béav (ou à partir du 17 Tamouz pour certains), il leur sera permis de boire du vin pendant la semaine de Tichâ Béav, et seulement, ceux qui ont pris sur eux l’interdiction de boire du vin, continueront de se comporter ainsi, mais seulement pour eux-mêmes, et nous n’avons pas le droits de l’interdire à ceux qui le permettent, et bien sûr, pour ceux qui ont pris la coutume de permettre, ils ne transgressent en aucune façon le Din de Porets Gadèr.
Références : Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia section des jeûnes Diné Akhilat Bassar Véchtiyat Yayin lois de la viande et du vin page 174 ot 9 et page 176 où il rapporte ces Poskim : Rabbi Yéhoudah Ayache z.t.l. dans Maté Yéhoudah Siman 551 din 9 page 277, Rabbi Haïm Benbénisti z.t.l Grand Rabbin d’Izmir (Smyrne) dans son Séfer Knesset Haguédola fin de la Ot 26, Rabbi Yossef Molko z.t.l. dans Choul’han Gavoha Siman Saïf Katan 35, Rabbi Raphaël Abraham Miyou’has z.t.l Yérouchalayim, dans son Séfer Péri Adama volume 4 page 8, Rabbi Aharon Ben Chimôn dans son séfer Chaâr Haméfaked dans les coutumes de Yérouchalayim page 95, Rabbi Haïm Hizkiyahou Médini z.t.l dans son Responsa Sdé Hémed section ben Hamétsarim siman 1 ot 2, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot des 4 jeûnes page 284 Halakha 27 et 291, Rabbi Moché Kalfon Cohen z.t.l de Djerba dans son Responsa Bérit Kéhounah section Ora’h Haim page 161. Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans son Responsa Yéhavé Daât volume 1 Siman 41,
jusqu’à Roch Hodech Av la plupart des Séfaradim autorisent contrairement aux Achkénazim de manger de la viande et de boire du vin, le jour même de Roch Hodech Av, il est autorisé, mais il est mieux de s’en abstenir.
Références a et b : Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans Halikhot Chlomo page 416, Responsa Vayvarekh David, Siman 71, Rav Yossef Chlomo Auerbach z.t.l dans Achré Aïch, volume 3, page 466, Rav Binyamin Hotta Chlita, dans Ki Ba Moëd, Taânit, page 22, Saïf Katan 9.
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La bénédiction de Chéhé’héyanou
En semaine, à partir du soir du 17 Tamouz jusqu’à après le 9 Av on ne doit pas réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un nouveau vêtement ou un fruit nouveau
- Le Chabbat avant Roch Hodech Av, on autorise de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou
- Le Chabbat après Roch Hodech Av, on doit s’imposer la rigueur vis-à-vis d’un nouveau vêtement,
- Le Chabbat après Roch Hodech Av, on autorise de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit nouveau
Références :
Sefer Ha H’assadim, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh’, Rav Ovadia Yossef
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